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02 octobre 2019

Figure de proue - Le Colonel Frédéric JOBERT

Le Colonel Frédéric JOBERT

Le Colonel JOBERT a pris le Commandement du Groupement de gendarmerie de l'Orne à la suite du colonel Pierre Baillargeat muté à Marseille. Âgé de 47 ans, père de 3 enfants, dont une encore à sa charge, né en Savoie, le colonel Frédéric Jobert va coordonner 437 militaires et 200 réservistes. Ils sont regroupés en dix communautés de brigades et 28 brigades de proximité. Le premier acte du nouveau colonel est de leur rendre visite afin de prendre contact et d'évaluer les besoins. Le colonel Frédéric Jobert vient du de la direction générale. 8 ans à Paris (2011 – 2019) dont un an d'École de Guerre. Il a pu suivre une succession de conférences, stages, formations internationales et nationales passionnantes par des intervenants de tout premier niveau à l'École Militaire dans la capitale.

Ses premières fonctions de responsabilités à Paris ont d'abord consisté à mettre au point les modalités d'équipement de la gendarmerie nationale, comme chef de cabinet, du Préfet dirigeant le service de l'achat, de l'équipement et de la logistique de la Sécurité intérieure (SAELSI). Puis il a travaillé dans un très important service le STSISI (Service des Technologies et des Systèmes d'information de la Sécurité Intérieure). Il y était adjoint au sous-directeur RH et finances. On aura compris efficacité dans les tâches et gain de temps dans le traitement administratif. Le gendarme pourra se consacrer à ses missions essentielles : protection et sécurité.

L'Orne voit arriver un homme essentiel pour construire un outil militaire du futur. Le nouveau patron de la Gendarmerie du département connait le matériel et cela est un atout incontournable.

"NEO" nouveau système informatique qui "fait et sait tout"(avec un clin d'oeil) est un téléphone portable qui permet de réels gains de temps (consultations de tous les fichiers via son smartphone, prise de notes sur le terrain avec intégration directe de celles-ci dans la rpocédure lorsque l'on arrive à son bureau,...)

Le colonel Jobert a déjà connu le terrain en Normandie après Senlis dans l'Oise à sa sortie de l'École d'Officiers de gendarmerie, où il est adjoint au commandant de gendarmerie de 2000 à 2003. De 2003 à 2007 il servira comme commandant de compagnie à Yvetot (Seine Maritime). De 2007 à 2011, il est officier au groupement de Gendarmerie en poste à Caen Il remplit ses fonctions dans deux postes successifs la police judiciaire et les ressources humaines.

Le parcours du colonel est remarquable il est l'illustration du vieil adage «tout Français porte dans sa giberne le bâton de maréchal ». Bac C (Physiques Mathématiques) Frédéric Jobert entre en classe préparatoire militaire puis il répond à ses obligations militaires (le Président Chirac n'avait pas encore supprimé le service militaire obligatoire 1997 - loi 1996). Il effectue son service comme officier de réserve. Il rejoint à la suite l'unité de sécurité civile de Brignoles (Var) comme pompier militaire avant de rejoindre un poste au 2ème régiment du Génie de Metz. En 1997 il se présente et réussit le concours de l'École de Gendarmerie : Le contact et l'armée, voilà les deux « sources » de sa vocation pour ne pas paraphraser la belle formule sur le « labourage et pâturage » du Grand Maréchal Sully, surintendant des finances, de notre bon Roi Henri IV, dans notre département essentiellement agricole.

La prise de fonction du colonel Frédéric Jobert a eu lieu dans la cour carrée de la dentelle à Alençon le 5 septembre. On résume 8 ans à Paris de 2011 à 2019 (incluant l'Ecole de Guerre) dans des postes de très grande responsabilité et dans des secteurs de pointe ont succédé à une période normande de 2003 – 2011. Le Colonel Jobert a été décoré de la Légion d'honneur et a reçu, le 14 juillet 2019, les insignes des mains du général de corps d'armée de gendarmerie Bruno Poirier-Coutansais, Chef du service des Technologies et des Systèmes d'Information de la Sécurité Intérieure (STSISI).

Le nouveau chef du groupement se fixe comme tâche essentielle la réduction de la portion administrative du travail du gendarme de terrain grâce à une bonne initiation approfondie, à un bon usage puis à une formation continue sur ces nouvelles technologies fondamentales. Il ne souhaite pas entreprendre de grandes réformes structurelles dont il ne perçoit pas l'utilité en ce moment. Toutefois il se réjouit que la communauté Urbaine d'Alençon (Président M. Ahamada Dibo, récent nommé dans notre Ordre cf site : actualités/reportages) se soit associée à la ville d'Alençon pour conduire le projet de nouvelle caserne de gendarmerie qui se situera rue Villeneuve, près de la piscine Alencéa.

Nous souhaitons bonne route à notre nouveau chef de groupement de la gendarmerie ornaise. Notre nouveau légionnaire ne peut assister à notre Assemblée générale 2019 mais a assuré le président de sa participation à celle de 2020. Nous en acceptons l'augure.



SMLH61
PHOTOSOrne Hebo et service de presse gendarmerie.


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